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L’Harpagophytum Procumbens est une plante vivace herbacée de la famille des pedalicaceae dont fait aussi partie le sésame.
Ses fruits sont caractéristiques, recouverts de crochets acérés qui leur permettent de s’accrocher dans le pelage des animaux et d’être ainsi disséminés au loin. Ce sont ces crochets qui lui ont valu le nom de « griffe du diable ».
Présentation et provenance de l’Harpagophytum
L’harpagophytum possède une longue racine pivotante, d’où partent des racines secondaires qui contiennent les substances actives utilisées en phytothérapie. Il est important lors de la récolte que le pivot central ne soit pas endommagé afin de ne pas tuer le plant.
Une plante surexploitée
L’harpagophytum ne pousse pas sous nos contrées et est originaire des régions semi-désertiques du Sud de l’Afrique :
- Désert du Kalahari,
- Namibie
- Botswana
- Zambie,
- Zimbabwe
A l’origine utilisée dans la médecine traditionnelle des peuples autochtones, les occidentaux ont découvert ses bienfaits au début du 20ème siècle et en ont initié l’exportation.
A l’heure actuelle c’est la Namibie qui fournit 90 % de la demande en harpagophytum, ce qui correspond à un volume variant de 300 à 800 tonnes de racines exportées chaque année.
L’harpagophytum victime de son succès
Le commerce de l’harpagophytum participe donc à la santé économique de ce pays et permet de faire vivre de petits producteurs et cueilleurs.
Suite au constat dramatique de la surexploitation menaçant la plante d’extinction, le gouvernement de la Namibie a mis en place en 1999 un plan national de conservation de l’harpagophytum.
Un cahier des charges eco-responsable
Ce plan suppose l’enregistrement des vendeurs auprès du ministère de l’environnement et l’obtention d’un permis. En pratique, cela est difficile à vérifier et n’est pas toujours respecté. Le plan vise à garantir des récoltes faites de manière éthique et responsable, en sélectionnant les plantes les plus matures, en n’endommageant pas le pivot principal, et en ne touchant pas aux plantes en fleurs afin d’assurer la dissémination des graines.
En tant que consommateur responsable, il est de notre devoir d’acheter de l’harpagophytum dont la récolte respecte le cahier des charges de Namibie. Vous pouvez vérifier cette information sur le produit même ou bien auprès des laboratoires.
Pour aller plus loin, choisir de l’harpagophytum bio, respectant le cahier des charges de l’agriculture biologique permet donc une gestion plus durable des ressources en harpagophytum, un commerce plus équitable et c’est aussi le gage d’un produit de qualité.
Propriétés de l’Harpagophytum
Les usages traditionnels de l’harpagophytum par les peuples indigènes n’ont pas été recensés, mais semblent couvrir une large palette de pathologies.
Chez nous, l’harpagophytum est principalement utilisé comme anti-inflammatoire pour les douleurs articulaires.
Il est donc utile en cas de :
- Arthrose
- Polyarthrite rhumatoïde
- Rhumatismes
- Raideurs articulaires
Les substances actives sont des harpagosides. Néanmoins, à cause du manque de rigueur scientifique lors des études menées sur l’harpagophytum, il n’y a actuellement pas de consensus sur l’efficacité de ce dernier.
Cependant, n’ayant aucune toxicité ni aucun effet secondaire démontrés, il appartient à chacun de tester cette plante et de juger de son efficacité.
Il est intéressant de l’utiliser en synergie avec d’autres plantes pour diminuer les inflammations articulaires, par exemple avec des plantes drainantes qui favorisent l’évacuation des éléments inflammatoires ou avec des plantes reminéralisantes.
Formes disponibles
Traditionnellement, les racines séchées de l’harpagophytum sont préparées en décoction. Ce mode de préparation n’étant pas des plus pratiques, les laboratoires ont mis au point des formes concentrées moins contraignantes.
Lors de votre achat, vérifiez bien la teneur garantie en harpagosides (extraits standardisés). Les sources d’harpagophytum bio permettent un ratio plus élevé de ces substances par rapport à la quantité de racines traitées. Les procédés d’extractions sont quant à eux garantis sans produits chimiques.
La prise de gélules concentrées d’harpagophytum bio se fait en cures plus ou moins longues, d’un mois en moyenne. La quantité de comprimés à ingérer notée sur les flacons a une valeur indicative et doit être adaptée aux besoins et ressentis de chacun.
Conclusion
Comme pour tout traitement de phytothérapie, la prise d’harpagophytum doit s’intégrer dans un programme plus large de remise en santé et peut-être de changement de mode de vie. N’hésitez pas à consulter votre médecin ou un spécialiste en phytothérapie pour un diagnostic de votre état de santé et pour la prescription d’un complexe de plantes adapté à votre cas précis.
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