Selon l’ADEME, le marché des énergies renouvelables dans le secteur agricole a généré 1,4 milliard d’euros de recettes en 2015. Ces résultats montrent que les agriculteurs s’intéressent et exploitent de plus en plus ces nouvelles formes d’énergie et qu’ils en tirent grandement profit. En effet, ils ont la possibilité de s’associer entre eux pour installer une unité de production d’énergie et ensuite, ils peuvent la revendre à bon prix via un intermédiaire comme le fournisseur d’énergies Ekwateur.
Quelles sont les formes d’énergies les plus prisées ?
Dans le secteur agricole, les énergies renouvelables les plus prisées sont au nombre de 4. Il s’agit de l’énergie solaire ou photovoltaïque, du biogaz obtenu par la méthanisation et enfin de la biomasse chaleur ou de l’énergie éolienne.
L’énergie solaire ou photovoltaïque, ainsi que l’énergie éolienne, servent essentiellement à produire de l’électricité ou à l’occasion, à répondre aux besoins en chauffage. La méthanisation consiste plutôt à produire du gaz, grâce à un processus qui transforme les déchets végétaux ou certaines plantes en décomposition en méthane. Enfin, la biomasse chaleur sert aussi comme source de chaleur pour le chauffage de votre Nid Douillet ou pour l’électricité.
La France entière est-elle concernée ?
Selon les résultats de l’enquête de l’ADEME, seulement 15 % des agriculteurs français se sont lancés dans la production des énergies renouvelables. Cependant, cette activité complémentaire à leurs exploitations agricoles a généré en moyenne pour chacun d’eux un revenu annuel de 15 000 euros.
En outre, pour le moment, le système n’est pas encore étendu à toute la France, car en dehors de la biomasse servant à la méthanisation, il n’est pas facile de produire les autres énergies. Pour la biomasse chaleur et pour l’énergie solaire, il faut être situé dans une zone ou le soleil abonde et réchauffe suffisamment les sols. Pour l’énergie éolienne, il faut être installé dans une région où les vents sont forts, de sorte à faire tourner la turbine de l’éolienne.
En conséquence, seuls les agriculteurs du Centre-Val de Loire, des régions du Grand Est et enfin des Hauts-de-France parviennent à en produire.
Quelles sont les perspectives d’une telle initiative ?
Les experts estiment que la production d’énergie verte va doubler dans le secteur agricole d’ici 2030. Cet engouement aura 2 avantages majeurs.
En premier lieu, il y aura plus d’énergies renouvelables disponibles sur le marché de la consommation, ce qui va entraîner une baisse de consommation des énergies classiques, devenues trop polluantes en raison de la quantité de carbone que leur production et leur usage libèrent dans l’atmosphère.
Second avantage, les agriculteurs pourront eux-mêmes diminuer leur consommation en énergie classique, et avoir des exploitations agricoles 100 % durables. En effet, à la date de l’étude, les agriculteurs ont produit environ 4,5 millions d’énergie verte, mais ils ont en même temps consommé cette même quantité d’énergie en combustible polluants. L’idéal serait de parvenir à éliminer l’emploi de l’énergie classique dans le secteur.
Que faire pour produire des énergies renouvelables ?
Pour produire une énergie verte, il faut d’abord s’assurer d’être situé dans une région où il est possible de le faire. Ensuite, il faut bien sûr se rapprocher des autorités administratives, afin de bénéficier d’une assistance-conseil, et d’identifier le type d’installation qui serait le plus avantageux. Des subventions peuvent être octroyées selon la région pour la mise en place des dispositifs. Ensuite, grâce à un intermédiaire de vente, on peut revendre l’énergie produite à ses pairs agriculteurs, ou à d’autres particuliers dans sa région. Tout dépend de la taille de l’unité de production qui sera mise en place, et du volume d’énergie qu’elle est capable de fournir.
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